Deux jours après l’annonce d’un léger remaniement du gouvernement, le nouveau ministre de la Culture et de la Communication a annoncé à demi-mot la mort du photojournaliste Vladjimir Legagneur, porté disparu depuis le 14 mars alors qu’il était parti en reportage dans l’un des quartiers les plus sensibles de la capitale.
Le nouveau ministre Guyler C. Delva a pendant des années été le correspondant d’une agence de presse internationale et il était aussi le responsable de l’association SOS Journalistes, qui défend les droits des travailleurs des médias. C’est à ce titre qu’il a reçu des informations sur ce qui était arrivé à Vladjimir Legagneur dans le quartier de Grand Ravine. Au cours de sa première conférence de presse en sa qualité de ministre, M. Delva n’a pas détaillé ces informations, mais seulement indiqué qu’elles ne laissaient aucun espoir de revoir le photojournaliste en vie.
« Je vous dis que, pour ce que je connais au sujet de ce dossier, on ne peut pas espérer retrouver notre frère, notre collègue, notre ami Vladjimir Legagneur, parce que nous avons des informations qui montrent qu’il y a eu un acte barbare de commis contre notre confrère, mais on ne va pas en donner les détails ici. Franchement, c’est dévastateur. »
Un mois et demi après la disparition du photojournaliste, la police n’a toujours pas fourni de détails sur son enquête ni sur les responsabilités éventuelles des sept personnes qu’elle a déjà arrêtées.
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