Un père de famille de 48 ans a reçu un courrier du centre hospitalier de Metz lui annonçant qu'il souffrait d'un cancer. Il s'agissait en fait d'une erreur lui a-t-on expliqué cinq jours plus tard.
Imaginez qu'un hôpital vous annonce un cancer par missive et que quelques jours plus tard l'établissement revient sur cette dramatique nouvelle en invoquant une erreur. Ce scénario ubuesque, Stéphane Anselm l'a vécu le 25 novembre. Ce jour-là, il reçoit un courrier du centre hospitalier régional Metz-Thionville. Celui-ci est censé être le compte-rendu d'un scanner passé plus tôt. L'homme de 48 ans est en effet engagé dans un protocole de by-pass, une opération chirurgicale consistant à réduire le volume de l'estomac. Il s'attend donc à recevoir cette missive sans grande surprise. Sauf que la lettre de l'hôpital lui annonce qu'il souffre d'un "carcinome urothélial", raconte-t-il au Républicain Lorrain à qui il raconte son expérience cauchemardesque. Paniqué, l'homme peine à joindre l'hôpital et demande conseil à une infirmière qui confirme la terrible information. Il s'agit bien d'un cancer de la vessie.
Le monde s'écroule pour ce quadragénaire qui décide d'aller voir son médecin traitant. Celui-ci est à son tour interloqué par ce cancer annoncé alors qu' aucun signe avant-coureur n'avait été décelé. Le praticien doit attendre cinq jours avant d'obtenir une copie de ce compte-rendu hospitalier.
Les jours passent. Désemparé, l'homme préfère prévenir son entourage afin d'anticiper la suite des événements. Il avertit ses proches jusqu'aux jeunes footballeurs qu'il entraîne afin qu'ils se préparent à ce que celui-ci porte une poche urinaire, raconte-t-il.
VICTIME MALGRÉ LUI
Cinq jours après la réception de la lettre, nouveau coup de théâtre. Le téléphone de Stéphane Anselm sonne. Le secrétariat du service de l'hôpital où il est suivi lui indique qu'il y a eu erreur dans le diagnostic. Stéphane ne souffre pas de cancer. Plus de peur que de mal donc. Mais après cinq jours d'angoisse et d'attente, Stéphane Anselm n'est toujours pas revenu de cet ascenseur émotionnel. Il se dit prêt à engager des poursuites contre l'hôpital selon Le Républicain lorrain.
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