Un tribunal militaire israélien a rejeté dimanche l'appel du soldat franco-israélien Elor Azaria, confirmant sa condamnation, au terme d'un procès ultramédiatisé, à 18 mois de prison pour avoir achevé un Palestinien blessé, Abdel Fattah al-Charif à Hébron en Cisjordanie.
Appels rejetés. A la fois celui de la défense qui réclamait l’acquittement. Et celui du parquet militaire qui demandait une peine plus lourde. La peine reste la même : 18 mois de prison ferme dans un établissement pénitentiaire de l’armée.
En principe, le soldat franco-israélien devrait commencer à purger sa peine le 9 août prochain. Il peut encore interjeter appel cette fois devant la Cour suprême israélienne.
Les réactions en tout cas sont très vives notamment au sein de la droite israélienne ou l’on exige que la peine soit commuée par le chef d’état-major ou alors par le président israélien. Le premier à avoir fait cette proposition n’est autre d’ailleurs que le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu. « J’ai l’intention de faire des recommandations pour un recours en grâce », a-t-il affirmé.
Cette affaire a passionné les Israéliens et les a profondément divisés, même si la plupart des sondages publiés à ce sujet ont montré qu’une majorité très nette se dessinait en faveur de l’acquittement pur et simple du soldat. A l’énoncé du verdict, la mère de l’accusé a lancé aux juges : « mon fils va en prison et les terroristes nous rient au visage ».
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