Des colis piégés adressés en vague à des personnalités démocrates, notamment à l'ancien président Barack Obama et à l'ancienne secrétaire d'Etat Hillary Clinton, ont été interceptés mercredi aux Etats-Unis, où Donald Trump a dénoncé des actes inacceptables de violence politique. Pour Jean-Eric Branaa, chercheur à l’IRIS et spécialiste des Etats-Unis, en pleine campagne pour les élections à mi-mandat, cette affaire va profiter en premier à l’actuel président, Donald Trump.
RFI : Jean-Eric Branaa, vous êtes maître de conférences à l’université de Paris II, chercheur à l’IRIS et spécialiste des Etats-Unis. Cette affaire de colis piégés, quelle conséquence pourrait-elle avoir sur les élections de mi-mandat aux Etats-Unis ?
Jean Eric Brana : Tout le monde se doute qu’à douze jours des élections il va y avoir des conséquences. En réalité, on sait que lorsqu’il y a une affaire sécuritaire, c’est celui qui détient les clés de la sécurité qui l’emporte. Donc tout porte à croire que c’est en réalité Donald Trump qui va en bénéficier. Et lui-même semble en être persuadé, puisque dès hier (mercredi) il a pris de la hauteur. Il est devenu présidentiel et cela on ne l’attendait vraiment pas.
Cette rupture qu’il y a eu dans le Wisconsin est une vraie surprise: il n’a attaqué personne hier soir, si ce n’est dénoncer encore une fois l’attitude des médias, qui, à son avis en font trop, s’emballent trop rapidement et exacerbent les passions. Là-dessus, on peut dire que depuis hier soir Donald Trump a tout juste une fin campagne pour pouvoir, effectivement, être celui qui va bénéficier principalement de tout ce qui est en train d’arriver.
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