Triomphe de la vision autoritaire, contrat d'armement, relations avec l'Iran... Le chercheur Karim Bitar décrypte pour Jeune Afrique les enjeux de la récente visite du président américain en Arabie saoudite.
Les 20 et 21 mai, le président américain, Donald Trump, a débuté sa première tournée à l’étranger en Arabie saoudite, où le roi Salman avait convoqué des dizaines de chefs d’État à populations sunnites pour un grand sommet arabo-islamo-américain. Loin des accès islamophobes qu’il avait eus pendant sa campagne électorale, le Républicain a eu des mots aussi doux pour son hôte wahhabite que féroces pour l’ennemi iranien chiite de Riyad. L’ex-businessman y a gagné le plus gros contrat militaire de l’histoire des États-Unis (109,7 milliards de dollars), garantissant en retour, bien sûr, un renouveau de complaisances après la période néfaste d’un Obama beaucoup trop scrupuleux aux yeux des Al Saoud. Directeur de recherche à l’Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS), spécialiste du Moyen-Orient et de la politique étrangère des États-Unis et professeur à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth, Karim Bitar décrypte cet événement.
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