En manque cruel de main d'œuvre, le gouvernement allemand veut faciliter l'immigration extérieure à l'Union européenne et a proposé mercredi une série de mesures qui doivent être mises en places dans les prochains mois.
Magasins, restaurants, bars, hôtels... Dans beaucoup de vitrines aujourd’hui en Allemagne, toujours la même affiche : « recherche employés désespérément ». Le manque de main d’œuvre est tout aussi criant dans les entreprises.
Berlin veut faire des efforts pour mobiliser les ressources disponibles en Allemagne, notamment pour les femmes en améliorant l’offre de crèches, mais cela ne suffit pas et de loin. La main d’œuvre étrangère, extérieure à l’Union européenne, sera nécessaire pour faire face aux besoins d’un pays vieillissant.
Réduire la bureaucratie et les contrôles
Le gouvernement veut favoriser l’immigration en réduisant la bureaucratie, les contrôles tatillons des diplômes étrangers ou de la maîtrise de l’allemand. Un système de points doit permettre chaque année pour un contingent donné de venir travailler en Allemagne.
Les délais pour la naturalisation doivent être réduits et passer de huit à cinq ans pour les personnes bien intégrés. La double nationalité doit être facilitée.
Dans le document présenté mercredi, le besoin de main d’œuvre d’ici 2026 est chiffré à 240 000 personnes. Il est toutefois deux fois moindre que l’an dernier. L’arrivée de nombreux réfugiés ukrainiens et le ralentissement de l’économie expliquent cette différence sensible.
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