Les Nations unies ont demandé mercredi aux autorités birmanes de garantir un accès sans entrave aux camps destinés à accueillir les Rohingyas réfugiés depuis la fin août au Bangladesh voisin.
Des représentants de plusieurs agences de l'Onu se sont rendus dans le camp de Taung Pyo Letwe, à la périphérie de la ville de Maungdaw, près de la frontière bangladaise, afin de conseiller les autorités birmanes.
Ils ont estimé que de nombreux dispositifs de protection n'étaient toujours pas en place pour le rapatriement des réfugiés.
"Tant que la sécurité et le bien-être des enfants revenant en Birmanie ne pourront être garantis, li sera prématuré de parler de rapatriement", a déclaré le directeur général adjoint de l'Unicef Justin Forsyth dans un communiqué.
Le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) a quant à lui regretté qu'agences humanitaires, médias et observateurs indépendants n'aient qu'un accès restreint aux camps.
Le HCR demande aux autorités birmanes de "créer les conditions pour une solution réelle et durable".
La Birmanie a décidé de reporter pour des raisons logistiques le programme de rapatriement des Rohingyas, qui devait initialement débuter mardi.
En vertu d'un accord conclu entre Dacca et Naypyidaw, la Birmanie devrait accueillir sur une période de deux ans près de 690.000 Rohingyas ayant trouvé refuge au Bangladesh pour fuir des violences dans l'Etat de Rakhine (Arakan) depuis la fin du mois d'août.
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