Ce jeudi 9 novembre, l'Arabie saoudite a appelé ses ressortissants à quitter « le plus vite possible » le Liban, quelques jours après l'annonce de la démission surprise de son protégé, Saad Hariri, du poste de Premier ministre libanais. Une source au ministère des Affaires étrangères, citée par l'agence officielle SPA, a également appelé les Saoudiens à ne pas se rendre au Liban, en évoquant sans autre précision « la situation » dans ce pays. Le président français Emmanuel Macron a annoncé qu'il se rendait jeudi soir à Riyad pour une visite surprise pour évoquer notamment la situation du Liban.
Généralement, quand un pays demande à ses ressortissants de quitter un pays où ils sont installés, ce n’est jamais bon signe. La guerre est même une éventualité citée par les médias saoudiens tant la situation entre le Liban et l’Arabie saoudite est de plus en plus délicate et volatile.
Le Liban a mis de longues années à pouvoir se doter d'un président et d'un Premier ministre pour pouvoir faire fonctionner ses institutions. La défection, annoncée à Riyad, du Premier ministre libanais, laisse un vide difficile à remplir dans un pays où les équilibres communautaires sont très fragiles.
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