L'Union européenne s'inquiète toujours de la situation au Venezuela. Réunis à Bruxelles, les chefs de la diplomatie des 28 pays membres viennent d'adopter des sanctions économiques, dont un embargo sur les armes, pour inciter le régime du président Nicolas Maduro à dialoguer avec l'opposition.
Selon le texte adopté à Bruxelles, il s'agit d'un « embargo sur les armes et les matériaux susceptibles d'être utilisés à des fins de répression interne, ainsi que d'un cadre juridique concernant l'interdiction de pénétrer sur le territoire de l'Union européenne, et également du gel des avoirs ».
Mais aucun individu n'est visé en particulier, ni aucune entité. Il n'y a donc pas de liste d'entreprises, d'institutions, d'associations ou de partis vénézuéliens faisant l'objet de ces mesures, alors même que l'Espagne est depuis longtemps favorable à des sanctions ciblées contre des proches du président Nicolas Maduro.
Les mesures sont susceptibles d'être « étendues, pour cibler les personnes impliquées dansle non-respect des principes démocratiques ou de l'Etat de droit, et dans les violations des droits de l'homme », précise néanmoins le texte adopté à Bruxelles.
Les 28 veulent éviter de « nuire à la population vénézuélienne ». Ils affirment au contraire vouloir « atténuer ses souffrances ».
Au bord du défaut de paiement, le Venezuela aborde ce lundi une série de rendez-vous cruciaux avec ses créanciers. Par ailleurs, le dialogue qui devrait avoir lieu prochainement en République dominicaine, entre le pouvoir de Caracas et l'opposition vénézuélienne, semble remis en question, faute d'accord sur la présence de médiateurs internationaux.
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