La secrétaire générale sortante de l'OIF a eu des mots durs pour exprimer son indignation.
Alors que le choix d'un nouveau secrétaire général de l'Organisation Internationale de la Francophonie devait être effectué par les Chefs d'Etat et de Gouvernement, Michaëlle Jean qu'on disait sans aucun soutien y compris celui de son propre pays (le Canada), a invité les décideurs à faire face à leurs responsabilités.
Le soutien apporté à Louise Mushikiwabo, l'actuel ministre rwandaise des Affaires étrangères, a suscité un fort débat sur les valeurs défendues par l'OIF notamment en raison du caractère répressif du régime du président Paul Kagamé.
Aussi, dès qu'elle prend la parole, Michaëlle Jean ne manque pas de camper le décor de son allocution malgré les éloges qui lui ont été adressés.
"L'histoire nous apprend que l'on ne sait pas apprendre de l'histoire", a-t-elle dit avant de continuer son propos avec des allusions à peine voilée au choix que s'apprêtait à faire les chefs d'Etat et de gouvernement.
"Disons-nous bien que l'immobilisme, l'atermoiement et les compromis sont déjà une forme de régression. Car une organisation qui ruse avec les valeurs et les principes est déjà une organisation moribonde" a-t-elle martelé.
1 Commentaires
Anonyme
En Octobre, 2018 (08:52 AM) Honte à la France ! Pays complice du génocide Rwandais, peuple de minable.Participer à la Discussion
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