La Maison Blanche a rappelé mardi avec force que la Constitution américaine protégeait la liberté d'expression, après un tweet du président élu Donald Trump suggérant la déchéance de nationalité pour toute personne qui brûlerait le drapeau américain.
"Personne ne devrait avoir le droit de brûler le drapeau américain. Si certains le font, il doit y avoir des conséquences, peut-être la déchéance de nationalité ou la prison !", a lancé le président élu tôt mardi matin sur Twitter.
Interrogé sur cette prise de position lors de son point de presse quotidien, Josh Earnest, porte-parole de Barack Obama, a souligné que la liberté "de nous exprimer de la façon que nous choisissons" était protégée par la Constitution des Etats-Unis.
"De nombreux Américains, la grande majorité des Américains, dont je suis, jugent que brûler un drapeau est offensant, mais nous avons la responsabilité, en tant que pays, de protéger les droits qui sont inscrits dans la Constitution," a-t-il ajouté.
Soulignant qu'il existait un "fort consensus politique" à travers les Etats-Unis sur la nécessité de protéger ce droit, le porte-parole de M. Obama a souligné qu'il s'appliquait aussi au droit de "dire ce que vous voulez sur Twitter", relevant dans un sourire l'ironie de la situation.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article