La date est fixée. Donald Trump a révélé dans son discours sur l'état de l'Union, prononcé mardi 5 février 2019 devant le 116ème Congrès, que sa prochaine rencontre avec Kim Jong-un aura lieu les 27 et 28 février prochain, au Vietnam, huit mois après leur premier sommet à Singapour. «Il y a encore du travail à faire, mais ma relation avec Kim Jong-un est bonne. Le président Kim et moi-même nous rencontrerons à nouveau les 27 et 28 février au Vietnam», a-t-il annoncé. «Nous poursuivons notre avancée historique pour la paix sur la péninsule coréenne. Nos otages sont rentrés à la maison, les essais nucléaires ont cessés et il y a eu aucun lancement de missile depuis plus de 15 mois. Si je n'avais pas été élu président des Etats-Unis, nous serions, je le pense, en guerre contre la Corée du Nord», s'est vanté Donald Trump, refusant de rapporter les informations de ses services de renseignements selon lesquels les recherches sur le nucléaire se poursuivent en Corée du Nord.
Selon CNN, la rencontre devrait avoir lieu à Hanoï ou Da Nang -un sommet de la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique a eu lieu dans cette dernière ville, en novembre 2017.
"Nous sommes tombés amoureux"
La première rencontre entre Donald Trump et Kim Jong-un a eu lieu en juin dernier, sur l'île de Sentosa, au large de Singapour. A l'issue de cet entretien historique, le premier entre un président américain et un dictateur nord-coréen, un document avait été signé par les deux dirigeants mais celui-ci ne contenait aucune mesure contraignante pour que les autorités nord-coréennes cessent leurs activités nucléaires, un sujet de friction dans la région, notamment avec la Corée du Sud voisine.
Depuis, le président américain a souvent eu des mots élogieux envers celui qu'il avait pourtant surnommé «Little Rocket Man» devant les Nations unies : «J’ai été très dur, et lui aussi. Et nous faisions des va-et-vient. Et nous sommes tombés amoureux, okay? Non, vraiment : il m’a écrit de belles lettres, ce sont des super lettres. Nous sommes tombés amoureux», avait-il déclaré en septembre dernier lors d'un meeting en Virginie. Il n'avait pas évoqué la stagnation des négociations, pourtant dénoncée quelques jours auparavant par le chef de la diplomatie nord-coréenne Ri Yong-ho, qui avait critiqué la poursuite des sanctions économiques : «Sans confiance avec les Etats-Unis, il n’y aura pas de confiance dans notre sécurité nationale. Et dans de telles circonstances, nous ne pourrons jamais désarmer unilatéralement en premier. L’impasse vient des Etats-Unis et de leur soutien à des mesures coercitives qui tuent l’établissement d’une confiance.»
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