Alors que les révélations s'accumulent sur ses pratiques financières et des largesses accordées à ses proches, Carlos Ghosn est maintenant lâché par le gouvernement français. Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire demande la désignation d'un successeur à la tête de Renault.
C'est le coup de grâce pour Carlos Carlos. Pourtant, depuis le début de l'affaire, l'Etat français, premier actionnaire de Renault, ne variait pas d'un pouce. Les ministres se succédaient pour rappeler systématiquement que quelles que fussent les charges au Japon, Carlos Ghosn devait bénéficier de la présomption d'innocence. Pas question donc de lui retirer le fauteuil de PDG de la marque au losange. D'autant qu'aucune infraction en France n'est avérée. Un binôme avait simplement été nommé pour assurer l'intérim.
Mais l'absence du patron risque de se prolonger. L'ancien patron de l'alliance automobile Renault-Nissan est triplement inculpé au Japon et maintenu en détention jusqu'à nouvel ordre. Sans remettre en cause l'alliance avec les Japonais, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire réclame de passer à une nouvelle étape. « Nous avons besoin d'une nouvelle gouvernance pérenne pour Renault », a-t-il déclaré ce mercredi sur LCI.
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