En 2012, Al-Baghdadi Al-Mahmoudi était demandeur du statut de réfugié auprès du Haut-Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés, il ne pouvait donc pas être extradé vers un pays qui ne lui garantit pas les conditions d'un procès équitable.
Pour de multiples raisons, ses avocats considèrent que « la décision de l'extrader est un crime politique qui n'a rien à voir avec la loi, mais est prise sous influences étrangères ». Ils estiment que cette extradition est une entorse au droit international.
Il demande le statut de réfugié politique en France
Le 22 juin 2012, deux jours avant son extradition, Al-Baghdadi Al-Mahmoudi prend contact avec un juge français pour lui raconter les détails des transferts d’argent libyen vers la France. Selon nos informations, il a également essayé de formuler une demande auprès de l'ambassade de France à Tunis, pour avoir le statut de réfugié politique. Ce type de demande bloque, en principe, les procédures d'extraditions.
Dans l'affaire de présumé financement libyen, une pièce maitresse, réclamée depuis des années par la justice française à la justice tunisienne et qui concerne l'ancien Premier ministre libyen Al-Baghdadi Al-Mahmoudi, serait finalement, selon nos sources, aux mains de la justice française.
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