Lors d'une réunion tendue lundi du Conseil de sécurité consacrée à la situation libyenne, certains pays comme le Ghana, l'Irlande ou la France ont une nouvelle fois réclamé que le poste, vacant depuis novembre, soit pourvu « dès que possible ». Depuis l'automne, le renouvellement de la mission politique de l'ONU (Manul) n'a pu s'effectuer que pour des périodes courtes de quelques mois, notamment en raison de l'impossibilité du Conseil à se mettre d'accord sur un nouvel émissaire. Le mandat de la Manul expire le 31 juillet.
La semaine dernière, le chef de l'ONU, après plusieurs tentatives vaines, a proposé aux 15 membres du Conseil le nom de M. Boukadoum. « Seuls les Émirats arabes unis ont refusé », a indiqué à l'AFP un diplomate ayant requis l'anonymat. Au Conseil de sécurité, les Émirats, un membre non permanent, représentent le monde arabe.
Selon plusieurs autres diplomates, les Émirats ont expliqué que « des pays arabes et des parties libyennes avaient fait part de leur opposition » à la nomination de l'ex-responsable algérien. Ces sources n'ont pas identifié les pays et parties en question.
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