
Plusieurs groupes féministes vont se réunir à Washington pour manifester, ensemble, contre la présidence de Donald Trump. Le rendez-vous est fixé le 21 janvier, au lendemain de son investiture.
Tout a commencé sur les réseaux sociaux, quand Teresa Shook, une avocate à la retraite vivant à Hawaï, encore sous le choc de la victoire de Donald Trump, suggère sur Facebook de marcher contre le président, en réaction à ses propos sexistes. Le mot a atterri sur Pantsuit Nation, un groupe qui soutient Hillary Clinton. Internet a fait le reste.
De mouvement exclusivement féministe, il s'est transformé en un joyeux mélange de deux-cents groupes qui défendent des problématiques progressistes. Pêle-mêle, ils défendent l'avortement légal, les droits des détenus, l'environnement, les droits de vote, la presse libre, des soins médicaux abordables, la sécurité des armes, l'augmentation du minimum salarial, l'égalité entre les Blancs et les minorités, entre les femmes et les hommes. Mais qu'importe. Ils veulent afficher, avec un chapeau rose sur la tête, leur profond désaccord avec le magnat de l'immobilier.
«Une marche de cette ampleur, avec cette variété de revendications n'a jamais existé», a indiqué Kaylin Whittingham, présidente de l'association des avocates noires. L'évènement principal aura lieu à Washington, mais quelque trois-cents marches des femmes sont organisées dans tous les états et dans trente autres pays, selon l'organisatrice Linda Sarsour.
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