Vendredi 01 Novembre, 2024 - 7:34 AM / Abidjan +33
Vendredi 01 Novembre, 2024 - 7:34 AM / Abidjan +33
International

Maroc-Iran: une rupture pas très bilatérale

Partages sur Facebook Partages sur Twitter + Partages sur WhatsApp
Single Post
Maroc-Iran: une rupture pas très bilatérale

La rupture des relations avec l’Iran intervient quelques jours après le renouvellement, plutôt difficile, de la Mission de l’ONU au Sahara Occidental, à l’occasion duquel Rabat a pu compter sur l’appui traditionnel des Etats-Unis, dont le ton monte contre le gouvernement iranien.

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a annoncé mardi, le 1er mai, la rupture « immédiate » des relations diplomatiques avec l'Iran, accusé de soutenir le Polisario, mouvement politique et armé du Sahara Occidental.

Le chargé d'affaires iranien sera, ainsi, prié de quitter le territoire marocain «immédiatement». L'ambassadeur marocain à Téhéran a, pour sa part, déjà quitté Téhéran, a précisé le chef de la diplomatie marocaine.

Cette décision intervient quelques jours seulement après la révélation, par le journal marocain, Assabah, de tunnels construits par les membres du Polisario dans la zone tampon d'El Guergarat, sous la supervision d'experts du mouvement chiite libanais, Hezbollah, allié de l'Iran. Des accusations niées en bloc par le Hezbollah.

La rupture des relations diplomatiques vient, ainsi, en réaction à « l'implication du Hezbollah, soutenu par l'Iran, dans des relations avec le Front Polisario, de façon à porter ainsi atteinte à la sécurité et la stabilité du Royaume (…) Le Royaume dispose de preuves attestant du financement du Polisario par le Hezbollah, de même que l'entraînement d'éléments de ce Front séparatiste. Nous avons également d'autres informations faisant état d'interventions de diplomates à l'ambassade iranienne en Algérie pour faciliter des rencontres entre des leaders Hezbollah et Polisario», a confirmé Bourita, cité par le journal marocain Hespress.

La rupture des relations intervient quelques jours seulement après le renouvellement, plutôt difficile, du mandat de la Mission onusienne au Sahara Occidental, à l'occasion duquel le Maroc a pu compter sur l'appui traditionnel des États-Unis, dont la nouvelle administration entend remettre en cause l'accord sur le nucléaire iranien de 2015.

Cette décision radicale est justifiée, pour les Marocains, par une question d'intérêt national, celle du Sahara Occidental sur laquelle Rabat s'est toujours montré intransigeant. Elle n'en a pas moins satisfait les monarchies du Golfe, alliés traditionnels du Maroc et hostiles à l'Iran. Peu après l'annonce de la rupture des relations avec Téhéran, le Bahreïn et les Emirats Arabes Unis ont salué la décision du Maroc.

Lire la suite sur https://fr.sputniknews.com/international/201805011036176040-maroc-iran-polisario/

 

 
Partages sur Facebook Partages sur Twitter + Partages sur WhatsApp

0 Commentaires

Participer à la Discussion

  • Nous vous prions d'etre courtois.
  • N'envoyez pas de message ayant un ton agressif ou insultant.
  • N'envoyez pas de message inutile.
  • Pas de messages répétitifs, ou de hors sujéts.
  • Attaques personnelles. Vous pouvez critiquer une idée, mais pas d'attaques personnelles SVP. Ceci inclut tout message à contenu diffamatoire, vulgaire, violent, ne respectant pas la vie privée, sexuel ou en violation avec la loi. Ces messages seront supprimés.
  • Pas de publicité. Ce forum n'est pas un espace publicitaire gratuit.
  • Pas de majuscules. Tout message inscrit entièrement en majuscule sera supprimé.

Commentez cet article

Auteur Commentaire : Poster votre commentaire
Banner 01

Newsletter Subscribe

Get the Latest Posts & Articles in Your Email

Identifiez-vous

Don't have an account? Registration
OR