La révolte s’intensifie aux Etats-Unis après la mort de George Floyd lors de son arrestation par la police.
Alors que le pays s’enfonce dans l’angoisse, le président, en campagne pour sa réélection, souffle sur les braises.
La révolte s’intensifie aux Etats-Unis après la mort de George Floyd lors de son arrestation par la police. Alors que le pays s’enfonce dans l’angoisse, le président, en campagne pour sa réélection, souffle sur les braises.
« Quand on voit quelque chose comme ça, c'est incroyable. Quand on entend ce son - ce grondement - on imagine combien c'est dangereux. » Depuis la Floride, samedi, Donald Trump s'est émerveillé du lancement de la fusée Space X avec deux Américains à son bord. Il aurait pu utiliser les mêmes mots pour décrire la fronde grandissante dans plusieurs villes américaines.
Depuis la mort de George Floyd, un Afro-Américain, sous le genou d'un policier le 25 mai (l'autopsie officielle et l'autopsie indépendante concluent toutes deux à une mort par asphyxie), les manifestations contre les violences policières et le racisme ont gagné les villes d'une douzaine d'Etats américains. Minneapolis, New York, Los Angeles, Memphis, Detroit, Ferguson : chaque nuit, la violence monte d'un cran.
A Washington, des violents affrontements ont eu lieu dimanche autour de la Maison-Blanche. La police a même dû tirer des gaz lacrymogènes.
Des manifestants s'étaient rassemblés devant la résidence de Donald Trump en scandant des slogans, en allumant des feux et en brandissant des pancartes, dans la capitale américaine soumise au couvre-feu.
Partout dans le pays, une partie des manifestations, d'abord pacifiques, dégénère. Des véhicules de police et des bâtiments ont été incendiés, des magasins pillés et des monuments vandalisés.
En face, la répression des forces de l'ordre, débordées, se fait plus intense. Notamment à Minneapolis, la ville du drame d'où est partie l'étincelle. Dans la nuit de samedi à dimanche, la Garde nationale a utilisé des munitions non létales pour faire respecter le couvre-feu. Même les journalistes étaient visés.
Une équipe de TF1 a été brièvement arrêtée.
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