Le rappeur a été entendu ce vendredi 28 septembre par la police judiciaire de Paris, dans le cadre d'une audition libre. Il est convoqué par la justice en janvier prochain.
Nick Conrad aura le droit à un procès. Le rappeur, inconnu du grand public il y a encore deux jours, sera jugé le 9 janvier prochain par le tribunal correction de Paris pour "provocation publique à la commission d'un crime ou d'un délit". Dans un clip, diffusé sur Internet, il avait appelé "à pendre les Blancs".
Le parquet de Paris a ouvert mercredi une enquête après la diffusion du clip. Selon l'article 24 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, les faits sont passibles d'une peine maximale de 5 ans de prison et de 45.000 euros d'amende. Nick Conrad a été entendu dans la matinée dans les locaux de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).
"Je ne pense pas être fautif"
Ce clip très violent a suscité un tollé au sein du gouvernement et dans la classe politique. Dans cette chanson intitulée PLB, Nick Conrad, jusqu'alors méconnu, appelle notamment à tuer "des bébés blancs". "Attrapez-les vite et pendez leurs parents, écartelez-les pour passer le temps, divertir les enfants noirs de tout âge petits et grands", poursuit le rappeur.
"J'ai la possibilité d'avoir été entendu par des enquêteurs qui ont cherché à comprendre le sens véritable de ma chanson (...), a déclaré Nick Conrad au terme de son audition. Il y aura un procès au cours duquel j'espère être reçu comme je l'ai été aujourd'hui en terme d'écoute. Je ne pense pas être fautif par rapport à un texte que j'ai écrit ou qui peut être mal interprété."
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