Dans les pages de son autobiographie «Résilience», Ophélie Winter révèle avoir subi les attouchements sexuels de la part de son oncle handicapé lorsqu'elle était enfant.
Ophélie Winter poursuit la promotion de son autobiographie «Résilience» dans les médias. Après le plateau de Laurent Ruquier samedi, elle se trouvait sur celui de «Quotidien» lundi soir. L'ancienne animatrice et chanteuse star des années 90 y a fait des confidences douloureuses sur son enfance, durant laquelle elle affirme avoir été agressée sexuellement par son oncle handicapé. Ces attouchements ont été un sujet de «bagarre» entre Ophélie Winter et sa mère, puisque celle-ci ne l'a pas crue lorsqu'elle s'est confiée à elle. «Elle ne m'a pas crue quand je le lui ai dit la première fois. Je lui ai dit : "Maman Stéphane me touche le zizi" et je me suis pris une beigne», a expliqué l'interprète de «Dieu m'a donné la foi» face à Yann Barthès. «Mon oncle n'y était pour rien, personne ne lui a jamais dit : "C'est mal de faire ça". C'est ce que j'attendais que ma mère fasse (...) et elle m'a dit "Arrête de mentir, t'es une petite menteuse"», a-t-elle ajouté.
Son frère lui a dit être également une victime
Les attouchements ont duré 10 ans, entre ses 6 et 16 ans. Tout s'arrête le jour où sa mère surprend l'oncle mettre la main dans la culotte d'Ophélie Winter à table. «Là elle l'a vu, elle lui a balancé une boîte de brandade de morue à la tronche et il n'y a pas eu un mot d'explication. Le pauvre, il est handicapé il ne sait même pas ce que c'est», a-t-elle complété, racontant qu'elle avait «passé (s)a plus tendre enfance à rêver de sa mort parce qu'il (lui) faisait peur». «Physiquement, il était vraiment effrayant».
Il y a quelques années, la personnalité s'est confiée sur ce qu'elle a subi à son frère. «Il m'a dit : "Je te crois parce qu'il me l'a fait aussi". Du coup j'ai eu plus foi en mon frère qu'en ma mère et mon grand bonheur c'est d'avoir retrouvé mon frère avec la crise sanitaire. C'est grâce à lui que cet épisode a été plus facile à évacuer. Ça m'a confirmé ce que je pensais, je ne suis pas folle, j'ai quand même été tripotée toute ma jeunesse, de 6 à 16 ans.»
Dans «Résilience», qui paraîtra le 2 juin, Ophélie Winter se livre comme jamais sur sa relation compliquée avec ses deux parents, ses histoires d'amour, la gloire, puis le coup d'arrêt de sa carrière, entre burn-out et problèmes de santé. Ce livre confessions, elle l'a écrit pour «tourner une page sur une période de vie et montrer aux gens que l'on peut se sortir de plein de problèmes avec la résilience, a-t-elle expliqué samedi à "On est en direct". Maintenant je me sens vraiment très très bien».
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article