Que ce soit lors de concerts, en festival ou en discothèque, il est primordial de protéger ses oreilles. Conseils de pro pour profiter sans mettre vos oreilles en danger.
Plus le son est fort, moins on peut l'écouter longtemps. Et il faut faire encore plus attention lorsqu'on est fatigué. La sensibilité au bruit est très variable d'une personne à l'autre. Certains ont les oreilles qui sifflent après une seule soirée, d'autres écoutent de la musique au casque plusieurs heures par jour, apparemment sans rien sentir. Mais non sans risque.
A PARTIR DE QUEL NIVEAU SONORE FAIRE ATTENTION ?
Depuis août 2017, le volume maximum autorisé dans les discothèques et les concerts a été abaissé à 102 dB (au lieu de 105 dB), une différence qui semble faible, mais qui revient à diviser la pression sonore par deux.
« Malgré cela, le risque reste élevé. Si l'on est obligé de parler fort ou de se rapprocher pour s'entendre (85 dB environ), c'est que l'ambiance sonore est trop bruyante et qu'il faut faire attention. Comme pour l'exposition au soleil, quand on a mal, c'est qu'on est déjà bien au-delà du seuil de risque », met en garde Cédric Missistrano.
LES BONNES PRÉCAUTIONS POUR PROTÉGER SES OREILLES
Pour se protéger lors d'un concert, il faut se tenir à distance des enceintes et faire des pauses au calme, idéalement 15 minutes toutes les heures.
On peut aussi porter des protections auditives, en mousse, en silicone, à filtre ou même sur mesure (voir encadré). « Pour qu'elles soient efficaces, il faut les enfoncer suffisamment, les placer avant l'exposition au bruit et ne jamais les enlever avant d'être à l'abri », insiste Cédric Missistrano.
Si vos enfants assistent à un concert ou un match, soyez vigilants ! Mettez-leur un casque ou des bouchons d'oreilles (à partir de 3 ans).
Pour les musiciens, lors des répétitions, l'idéal est de porter des bouchons à filtre musical.
LES SYMPTÔMES QUI DOIVENT ALERTER
Sifflements ou bourdonnements, oreilles « cotonneuses », baisse de l'audition, hypersensibilité au bruit, douleur... Plus de trois quarts des 15-30 ans ont déjà ressenti des troubles auditifs. Un traumatisme auditif ou une exposition trop longue au bruit peuvent aussi entraîner fatigue, irritabilité, stress, problèmes de concentration... Heureusement, la gêne est le plus souvent temporaire. Mais, à force de s'exposer, notre « capital auditif » diminue et l'on court le risque de troubles durables et d'une baisse de l'audition prématurée. Si les symptômes persistent après une nuit au calme (8 à 10 heures), il faut consulter un ORL dans les 48 heures.
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