Souventes fois reportées en 2021, les élections présidentielles libyennes auront lieu à la fin du premier mois de ce nouvel an.
Et le fils du défunt guide Khadafi, dont la candidature avait été rejetée, devra être en lice pour ce 24 janvier, date retenue pour ce scrutin qui va replacer ce pays pétrolier d’Afrique dans le giron des démocraties consensuelles.
Mais si ce pays attire tant l’attention des chancelleries occidentales, c’est qu’au delà des enjeux géopolitiques, les identités des candidats ont fait craindre des résurgences aux antipodes des valeurs mondiales. Et la personne de Saif Al-Islam est une candidature sur laquelle nombre d’observateurs et d’exégètes de la politique africaine ont émis des avis.
La carte de la reconstruction
D’aucuns ont associé le patronyme Khadafi du candidat Saif à une logique de vengeance. Mais, c’est faire preuve d’un préjugé passéiste infécond et d’une méconnaissance drastique du programme et des motivations politiques du fils de l’ancien guide de Jamahiriya libyenne. Le retour de Saif El Islam est dicté par un postulat tourné vers l’avenir et non englué dans un pass qui ne peut plus renaître. Encore que depuis la chute de Mouammar Khadafi, la Libye se perd dans un gouffre aux abysses insondables. Et son retour, le fils de Khadafi ne le conçoit que pour sortir son pays de ce gouffre. Aussi, entouré d’une équipe d’experts et non d’une horde de mercenaires, Saif Al- Islam revient en politique et non en chef de guerre. Pour reconstruire la Libye et non pour une vengeance qui inscrirait dans un cycle de violence et de chasse aux sorcières.
La vue de la communauté internationale
La tenue de la Présidentielle et des Législatives est la solution pour ramener la paix en Libye. LA communauté internationale en est convaincue qui présume que le 24 janvier sera lancée la sortie de crise pour ce pays qui abrite les puits pétroliers les plus importants d’Afrique.
La Libye est depuis 2011, en lambeaux, mettant en léthargie le développement du continent noir qui comptait beaucoup sur le guide pour amorcer son émergence. Aussi le peuple qui pleure toujours Mouammar, espère retrouver en Saif, un Khadafi sauveur.
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