Au Canada, Le Devoir revient sur le débat autour des recettes fiscales du cannabis. Son usage récréatif sera légalisé au Canada le 1er juillet et cela a provoqué des tensions entre le gouvernement fédéral et les institutions locales. Ces dernières réclamaient un meilleur partage des recettes entre l'Etat et les provinces pour « couvrir les coûts engagés » pour l’encadrement de la légalisation de la marijuana récréative sur leur territoire (des services policiers aux soins de santé, en passant par le système de distribution lui-même).
Ces demandes ont, semble-t-il, été entendues. « Ce n’est pas la moitié, écrit Le Devoir, mais le quart des revenus fiscaux de la marijuana qu’Ottawa gardera finalement dans ses coffres ». 75% pour les provinces, donc. Pour le Québec, par exemple, cela représentera, 60 millions de dollars par an, près de 40 millions d'euros. Reste une interrogation: quelle somme reviendra aux villes, qui réclamaient « un tiers de la cagnotte » ? Le gouvernement fédéral « renvoie la balle aux provinces qui refusent de s’engager ».
L’obésité a triplé au Mexique
Le New York Times revient pour sa part sur les effets inattendus de l'accord de libre-échange américain, l'Aléna, sur le développement de l'obésité au Mexique. Le journal raconte à quel point le système alimentaire du Mexique s'est transformé en 20 ans environ, depuis que cet accord a provoqué l'arrivée de « la viande, du sirop de maïs à haute teneur en fructose, et des aliments transformés ». Au moment de la signature de l'Alena en 1994, certaines personnes avançaient que « le pays perdrait son indépendance culturelle et économique. Mais peu avaient prédit qu'il transformerait l'écosystème alimentaire mexicain en un écosystème de plus en plus semblable à celui de [son voisin américain] ».
« En 1980, 7% des Mexicains étaient obèses, un chiffre qui a triplé pour atteindre 20,3 pour cent en 2016 », selon une étude de l'Université de Washington. « Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le diabète est aujourd'hui la maladie qui fait le plus de morts au Mexique, avec 80 000 victimes par an ». Mais c'est aussi un signe de prospérité, nuance l'un des négociateurs de l'accord de libre-échange, dans le New York Times. Il souligne que sur la même période, le taux de malnutrition a aussi considérablement diminué.
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