Le gouvernement américain s'est dit "troublé" ce lundi par la situation en Birmanie. Plus de 300.000 Rohingyas se sont réfugiés au Bangladesh depuis le 25 août.
La Maison Blanche s'est déclarée "profondément troublée" par la crise des Rohingyas en Birmanie sans pour autant pour mettre en cause le gouvernement d'Aung San Suu Kyi.
Lauréate du Prix Nobel de la Paix, la cheffe du gouvernement birman avait dénoncé en fin de semaine dernière "un énorme iceberg de désinformation" lors d'un échange téléphonique avec le président turc Recep Tayyip Erdogan. Fin août, le vice-Premier ministre turc avait dénoncé un "nettoyage ethnique" de la communauté rohingyas.
Plus de 300.000 Rohingyas, selon l'ONU, se sont réfugiés au Bangladesh depuis la vague de violences déclenchée fin août par des attaques contre la police de la part d'une rébellion qui dit vouloir défendre les droits bafoués de cette minorité.
Les rebelles ont déclaré dimanche un cessez-le-feu unilatéral d'un mois, mais le gouvernement birman a répondu qu'il ne négociait pas avec des "terroristes".
"La Birmanie ayant refusé l'accès aux enquêteurs (...), l'évaluation actuelle de la situation ne peut pas être entièrement réalisée, mais la situation semble être un exemple classique de nettoyage ethnique", a déclaré ce lundi le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Zeid Ra'ad Al Hussein à l'ouverture de la 36e session du Conseil à Genève.
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