La reine Elisabeth II a prononcé le traditionnel discours du trône marquant l'ouverture du nouveau Parlement britannique. Deux semaines après les élections législatives qui ont laissé Theresa May à la tête d'un gouvernement minoritaire, le discours de politique générale lu par la reine se voulait consensuel et tourné en priorité vers le Brexit.
La reine a officiellement ouvert le nouveau Parlement lors d'une cérémonie plus sobre que d'habitude, élections anticipées obligent.
Arrivée à Westminster en voiture, et non pas en carrosse, en simple tailleur bleu sans couronne et longue robe blanche traditionnelle, Elisabeth II était pour la première fois accompagnée de son fils, le prince de Galles, car le prince Philip est souffrant. A l'image d'une cérémonie sans faste, le discours lu par la souveraine ne contenait aucune mesure susceptible de déclencher la controverse à la suite d'un scrutin raté pour les conservateurs qui ont perdu leur majorité absolue à la chambre.
Les réformes de la prise en charge des personnes âgées ou encore la réintroduction de la chasse au renard sont donc passées aux oubliettes. A la place, le programme présenté par Theresa May est dominé par les conséquences du Brexit.
Sur les 27 projets de loi annoncés, 8 sont liés aux implications de la sortie de l'UE, notamment une grande loi d'abrogation pour convertir l'ensemble des lois européennes en loi britannique. Surtout, une nouvelle législation sur l'immigration devrait abroger la liberté de circulation entre le Royaume-Uni et les 27 pays européens.
Autre signe de l'incertitude ambiante, la reine n’a pas évoqué la visite d'Etat du président américain Donald Trump, pourtant annoncée en grande pompe pour l'automne et qui semble avoir été retardée.
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