Des inconnus ont assassiné samedi 12 août sept casques blancs en Syrie après avoir fait irruption et ouvert le feu dans un centre de cette organisation de secouristes, dans le nord-ouest du pays.
C'est la première fois que les casques blancs, un corps de secouristes uniquement actifs dans les zones non contrôlées par le gouvernement syrien, sont pris pour cible loin d'un champ de bataille. L'attaque, qui n'a pas été revendiquée, a eu lieu dans la localité de Sarmine, une ville de la province d'Idleb, contrôlée en grande partie par les jihadistes de l'ex-front al-Nosra.
Des inconnus ont fait irruption à l'aube dans le centre des casques blancs et ont abattu à bout portant sept volontaires. Les assaillants ont volé deux minibus, des casques portés par les secouristes et du matériel de transmission.
Ce crime a provoqué un vif émoi dans la ville de Sarmine. Des dizaines de personnes ont participé à leurs funérailles, certaines pleuraient et d'autres proféraient des injures à l'adresse des assaillants, selon un correspondant de l'AFP sur place.
Un grand nombre de casques blancs, une organisation soutenue par des ONG et des gouvernements occidentaux, notamment la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, l'Allemagne, le Japon ou encore les Etats-Unis, ont trouvé la mort en action, lors de bombardements ou de raids, souvent attribués au régime syrien.
L'organisation revendique sa neutralité dans le conflit, mais Damas et Moscou l'accusent de collusion avec des groupes jihadistes et rebelles.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article