Alors qu'elle s'apprête à quitter ses fonctions de chef de la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) après deux années passées à Juba, la Représentante spéciale du Secrétaire général, Ellen Margrethe Løj, a demandé jeudi au Conseil de sécurité de ne pas se désintéresser de la situation critique du plus jeune Etat du monde toujours en proie à l'instabilité.
S'exprimant devant les 15 à l'occasion d'un compte-rendu de mission, Mme Løj a déclaré que la « situation sécuritaire générale au Soudan du Sud reste volatile », tout particulièrement, la situation dans les Etats des Équatorias, dans certaines parties de l'Etat d'Unité, et dans l'Etat du Bahr el Ghazal occidental.
La Représentante spéciale a énuméré les différentes attaques de véhicules et de civils, les affrontements intercommunautaires entre groupes ethniques, les affrontements entre les forces gouvernementales et celles de l'opposition restées loyales à Riek Machar qui ont frappé les pays ces dernières semaines. Mme Løj a indiqué que ces incidents ont créé des déplacements de populations à l'intérieur du pays ainsi que des vagues de réfugiés fuyant en Ouganda et en République Démocratique du Congo (RDC).
Pour Mme Løj, la différence entre la réussite et l'échec de l'Accord de paix reposera sur l'engagement des parties à poursuivre sa mise en œuvre globale et inclusive, avec le ferme appui et le soutien des partenaires régionaux et internationaux.
la réussite de l'Accord de paix dépendra de l'engagement des parties pour le mettre en œuvre, selon l'ONU
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