L'enquête suisse sur le fils du dirigeant équato-guinéen, pour blanchiment d'argent et détournement de fonds publics, a été abandonnée en février dernier.
Cet abandon s'explique par la conclusion d'un accord qui prévoit de verser les revenus tirés de la vente de ses biens présumés mal acquis à des œuvres sociales en Guinée-Equatoriale, où la pauvreté est endémique.
Teodorin Nguema Obiang a également fait l'objet en France d'une enquête portant sur des biens présumés mal acquis.
En 2017, un tribunal français lui a infligé une peine de trois ans de prison avec sursis pour corruption.
T
eodoro Obiang Nguema, le père du mis en cause, dirige ce pays pétrolier d'Afrique centrale depuis 40 ans.
La Guinée-Equatoriale, une ancienne colonie espagnole, est classé par des organisations spécialisées parmi les pays les plus corrompus du monde.
M. Obiang, âgé de 51 ans, est considéré comme le dauphin de son père dont il était le conseiller avant d'être nommé vice-président du pays en 2012. Il a été ministre de l'Agriculture.
Il est souvent critiqué pour ses dépenses et son style de vie jugés extravagants.
Dans un article paru en 2004, le New York Times le décrit comme "un rappeur", un "amateur de Lamborghini" et de "longs voyages à Hollywood et Rio de Janeiro".
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