En Syrie, à Alep, les forces gouvernementales progressent toujours et prennent de nouvelles places dans la ville, au prix de bombardements incessants, avec toujours des pertes considérables parmi les civils. Le Conseil de sécurité de l’ONU a pointé une nouvelle fois la responsabilité de la Russie dans son soutien sans faille à Bachar el-Assad.
Les troupes du régime syrien ont progressé rapidement dans les quartiers rebelles d'Alep, assiégés depuis quatre mois maintenant. Selon les Nations unies, c'est « près d'un million » de personnes au total et dans tout le pays qui sont ainsi assiégées dans les quartiers est d'Alep, conquis par les rebelles en 2012. Quelque 250 000 personnes ne sont plus ravitaillées en eau, en nourriture et en médicaments. L'émissaire de l’ONU a beau proposer un cessez-le-feu ou des dispositions pour venir en aide aux populations, rien n'y fait. Au contraire, les forces de Bachar el-Assad comptent bien pousser leur avantage et conquérir la ville entière.
Les troupes gouvernementales ont consolidé lundi 21 novembre leurs positions après être entrées pour la première fois dans le quartier de Massaken Hanano, dans le nord-est d'Alep. Ce quartier a une valeur symbolique puisque c'était le premier dont s'étaient emparés les rebelles en 2012. Appuyée par des combattants iraniens et du Hezbollah, l'armée syrienne a également chassé les insurgés d'une ancienne zone industrielle dans le nord-est.
Ces victoires permettent de menacer d'autres quartiers tenus par les rebelles et de séparer le nord d'Alep-Est du reste « des autres secteurs assiégés ». Selon des experts, Damas et son allié russe veulent aller vite pour obtenir une victoire à Alep avant la prise de fonction de Donald Trump à la Maison Blanche le 20 janvier prochain.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article