Au moins 25 civils ont été tués, jeudi 17 novembre, dans des bombardements aériens et d'artillerie du régime syrien sur les quartiers rebelles de la ville d'Alep, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Depuis la reprise des bombardements, après une suspension d’un mois, 65 civils ont péri.
En plus des raids aériens et des pilonnages à l’artillerie, les habitants d’Alep-Est vivent dans des conditions humanitaires insoutenables. Les produits alimentaires, l’eau, l’électricité et le mazout, pour faire fonctionner les groupes électrogènes, sont soumis à un rationnement sévère. Au marché noir, les prix sont inabordables.
Des habitants ont laissé éclater leur colère contre les responsables de la distribution des produits alimentaires, en manifestant dans plusieurs quartiers. Le ministère russe de la Défense a fait état de nombreux morts et blessés parmi les civils, lorsque des rebelles ont ouvert le feu sur des manifestants.
Prétexte
Le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme, Rami Abdel Rahman, a affirmé que Damas et Moscou ont pris comme prétexte le mouvement de protestation des habitants pour lancer leur offensive contre les quartiers est, assiégés par le régime.
Cette offensive entre, ce vendredi 18 novembre, dans son quatrième jour de raids et de bombardements. Les forces russes utilisent des chasseurs-bombardiers, des bombardiers stratégiques et des missiles de croisière, pour détruire les fortifications, les bases arrière et le matériel lourd des rebelles. A ce stade, aucun assaut terrestre n’a été lancé contre Alep-Est.
Progression
En revanche, au sud et à l’ouest de la ville, l’armée syrienne et ses alliés poursuivent leur offensive et continuent de progresser sur le terrain.
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