Le constructeur automobile japonais Toyota investit 500 millions de dollars, soit 428 millions d'euros, dans le groupe américain Uber, leader dans les voitures avec chauffeur. Cette alliance va permettre aux deux sociétés de développer des véhicules autonomes et de rattraper leur retard sur ce secteur.
Ce partenariat vient consolider le rapprochement que les deux groupes ont opéré en 2016. Toyota avait alors investi une somme non communiquée dans Uber.
Les deux groupes veulent être présents dans la course au véhicule autonome. Toyota travaille sur ces nouvelles technologies afin d'équiper ses monospaces Sienna, qui devraient être disponibles dès 2021 dans le réseau d'Uber.
Uber marqué par l'accident de mars
Mais contrairement à ses concurrents, le Japonais privilégie pour le moment une autonomie partielle à une autonomie totale, tout en investissant dans la recherche. Ses premiers essais de véhicules électriques autonomes sont prévus vers 2020.
De son côté, Uber a pris du retard, suite à l'accident, en mars dernier dans l'Arizona, qui a coûté la vie à une piétone percuté par une voiture autonome de son parc.
Toyota, l'atout sécurité pour Uber
Cette alliance entre les deux groupes souligne la stratégie d'Uber, qui souhaite développer la voiture autonome par le biais du constructeur automobile et non en interne par ses propres moyens.
Uber va donc adjoindre son système de conduite autonome à celui de Toyota. Baptisé «Guardian», il offre une certaine sécurité, comme celle de restreindre l'autonomie du véhicule si toutes les conditions ne sont pas réunies.
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