Sur Twitter, le président américain Donald Trump a critiqué l'attitude des services de renseignements à propos de l'Iran, écrivant qu'ils devraient «peut-être retourner à l'école».
Deux messages qui ne risquent pas d'apaiser les tensions entre Donald Trump et les services de renseignements. Mercredi, le président américain a critiqué l'attitude des agences de renseignements à propos de l'Iran : «Les gens des Renseignements semblent être extrêmement passifs et naïfs à propos des dangers de l'Iran. Ils ont tort! Quand je suis devenu Président, l'Iran causait des problèmes partout au Moyen-Orient, et au-delà. Depuis que j'ai mis fin au très mauvais Accord Nucléaire Iranien, ils sont BIEN différents, mais une source de danger et de conflit potentiels. Ils testent des Missiles (la semaine dernière) et plus, et sont très proches du bord. Leur économie s'effondre maintenant, ce qui est la seule chose qui les retient. Méfiez-vous de l'Iran. Les renseignements devraient peut-être retourner à l'école!»
Les accusations de naïveté formulées par Donald Trump peuvent en surprendre plus d'un. Il est celui qui, au nom de leurs «bonnes relations», renouvelle régulièrement sa confiance envers Kim Jong-un, le dictateur nord-coréen qu'il a rencontré en juin dernier, et ce alors que les renseignements américains ont reconnu que le programme nucléaire nord-coréen n'avait pas été arrêté ni même ralenti après leur sommet à Singapour. Il a évoqué le sujet ce mercredi sur Twitter, après les déclarations du directeur national des renseignements Dan Coats, qui a assuré au Sénat qu'il était «improbable» que la Corée du Nord se dénucléarise : «Le temps dira ce qui se passera avec la Corée du Nord, mais à la fin de l'administration précédente, les relations étaient horribles et de très mauvaises choses étaient sur le point d'arriver. J'ai hâte de voir Kim Jong-un prochainement. Des progrès sont faits -une grande différence!»
Des reproches avant même son investiture
Depuis son arrivée au pouvoir, Donald Trump a à plusieurs reprises attaqué les services de renseignements américains, dont les analyses vont parfois à l'encontre de ses avis personnels, sur les accusations d'interférence de la Russie ou à propos de la Chine. En août dernier, le président américain avait révoqué l'habilitation secret défense de John Brennan, l'ancien directeur de la CIA qui n'avait pas hésité à le critiquer publiquement.
En janvier 2017, avant son investiture, il avait reproché aux services américains la diffusion d'une note non vérifiée sur ses liens avec la Russie, le fameux «dossier Steele». «Les agences de renseignement n’auraient jamais dû autoriser la "fuite" de ces fausses informations dans le domaine public. Un dernier coup m’a été porté. Vivons-nous en Allemagne nazie ?»
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