Il y a un an, jour pour jour, un scrutin faisait l'effet d'une bombe : Donald Trump était élu 45e président des Etats-Unis. Depuis, le tonitruant homme d'affaires a cassé tous les codes de la présidence américaine. Ses opposants sont consternés, ses sympathisants galvanisés comme jamais.
Donald Trump vante les records historiques de Wall Street. L'économie américaine se porte en effet à merveille, avec 3% de croissance. Le patron de la Maison Blanche espère que sa première réalisation viendra de sa réforme fiscale qui va tout juste commencer à être discutée au Congrès.
Mais les principales promesses de campagne du candidat Trump n'ont pas vu le jour.
Tout d'abord, les Républicains n'ont pas réussi à abroger l’Obamacare, réforme de l’assurance santé emblématique de l’administration Obama. Cette mesure, instaurée depuis 2010, a fourni une couverture à des millions de personnes dans ce pays sans dispositif universel. Pour Donald Trump, c'est un « désastre »... qui est donc toujours en vigueur.
L'affaire des supposées ingérences russes dans l'ascension de Donald Trump mine sa présidence qui, au fil des mois, prend des tournures chaotiques. Pas un jour sans une nouvelle révélation dans la presse américaine. Les démissions et départs forcés de ses proches conseillers, comme Steve Bannon, s'enchaînent à la Maison Blanche. Son ancien directeur de campagne Paul Manafort, inculpé pour trahison et blanchiment d’argent, est d’ailleurs actuellement assigné à résidence. Les tweets matinaux de l’incontrôlable président donnent du fil à retordre à son équipe de communication.
A l'extérieur, Donald Trump s'est aliéné une bonne partie de la communauté internationale.
Dès janvier, le décret migratoire interdisant aux ressortissants de plusieurs pays à majorité musulmane d'entrer aux Etats-Unis a été bloqué à trois reprises par la justice américaine (janvier, mars et septembre). Par ailleurs, la première pierre du fameux mur à la frontière mexicaine n'est toujours pas posée, mais les passes d'armes entre Washington et Mexico ont, elles, bien eu lieu.
Donald Trump prône la fin du multilatéralisme. Le 1er juin, il sort les Etats-Unis de l'accord de Paris sur le climat, met fin au traité transpacifique (TTP), refuse de certifier l'accord sur le nucléaire iranien et se livre avec le dictateur nord-coréen à une surenchère verbale qui fait trembler le monde.
Ce qui provoque la consternation d'une majorité d'Américains, mais qui n'est pas pour déplaire à ses électeurs. Pour eux, Donald Trump est bien l'homme anti-establishment qu'ils ont hissé à la Maison Blanche.
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