"Le coq, le chien, le klaxon, la musique, c'est le dossier du bruit", avait affirmé Me Vincent Huberdeau, avocat des plaignants.
Le voisinage qui ne supportait pas les chants de l'animal demandait que la justice donne 15 jours à la propriétaire de Maurice, pour éloigner l'animal ou le faire taire.
Tout refus impliquait immédiatement 150 euros d'astreintes quotidiennes ainsi que 1.000 euros de dommages et intérêts aux retraités.
Symbole des difficultés de cohabitation dans les campagnes entre les gens du cru et les néo-ruraux de tout poil - retraités, vacanciers ou urbains fuyant les villes - le conflit du coq Maurice avait débuté par une plainte banale pour trouble anormal du voisinage.
Elle avait été déposée par un couple d'agriculteurs retraités domicilié en Haute-Vienne, incommodés par le chant trop matinal de Maurice près de leur résidence de vacances.
Le tribunal correctionnel de Rochefort a décidé ce jeudi d'autoriser le coq Maurice à continue à chanter.
Les plaignants devront même verser 1.000 euros de dommages et intérêts à la propriétaire de l'animal.
Le procès n'est en tout cas pas le dernier du genre puisque dans les Landes, le tribunal de Dax se penchera début octobre sur le cas de canards et d'oies accusés de caqueter trop fort.
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