Les gaz d’échappement, la pollution des usines et la construction incontrôlée sont les principales causes de cette crise de pollution qui frappe la ville de Bangkok.
La capitale thaïlandaise est plongée dans une brume sombre depuis des semaines, ce qui provoque des crachats de sang, des saignements de nez, des larmes de sang et des maladies de pollution chez les animaux de compagnie. Les habitants sont désormais obligés de se protéger en portant des masques dans la rue ou dans les transports publics.
Pour faire face à cette situation, les autorités ont tenté de provoquer la pluie de façon artificielle, d’asperger de l’eau dans des endroits de passages pour contrer les micropolluants, et ont même demandé aux habitants de ne pas brûler de bâtons d’encens ni de papier pendant les célébrations de Nouvel an.
Cependant, les mesures prises jusqu’à présent n’ont pas eu l’effet escompté et les stocks de masques antipollution se sont épuisés dans de nombreux magasins.
Mercredi, l’administration métropolitaine de Bangkok a multiplié les messages de mise en garde en matière de santé en ordonnant à l’ensemble des 437 écoles publiques de la ville de fermer leurs portes.
« La situation sera mauvaise jusqu’au 3 et 4 février, alors j’ai décidé de fermer les écoles », a déclaré le gouverneur de Bangkok, Aswin Kwanmuang.
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Un porte-parole du cabinet du premier ministre a déclaré que les écoles privées et professionnelles seraient également fermées. Dans une école du centre-ville de Bangkok où les parents sont arrivés tôt pour aller chercher leurs enfants, les élèves ont dit qu’ils connaissaient les risques posés par les particules polluantes dangereuses, connues sous le nom de PM 2,5.
« J’utilise un masque partout où je vais. Cela ne nous affectera pas aujourd’hui, mais cela nous affectera à l’avenir », a déclaré Chaiwawut Benpalee, un jeune élève de 12 ans.
Des flottes de drones seront bientôt déployées pour disperser une solution liquide sucrée afin d’aider à dégager l’air des particules microscopiques.
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