Au siège de l’ONU, Donald Trump a affirmé que le président du Venezuela pourrait être « renversé très rapidement ». Un appel à un coup d’Etat.
Un encouragement à un coup d'Etat. Il n’a pas été formulé a la tribune des Nations unies, mais en marge, lors d’un échange entre Donald Trump et des journalistes. Le président américain leur a déclaré que ce serait « possible » si les militaires vénézuéliens « décidaient de le faire ».
Dans son allocution à l’ONU, il a réclamé de combattre le socialisme responsable d’avoir « acculé » la population du Venezuela, « pays riche en pétrole », dans une « pauvreté abjecte ». De nouvelles sanctions sont prises à l’encontre du premier cercle du chef de l’Etat, Nicolas Maduro, qui réplique que chaque sanction du gouvernement « gringo » est une « médaille pour les révolutionnaires ».
D’après de récentes informations du New York Times, un représentant de l’administration Trump a déjà rencontré, à trois reprises un groupe d’officiers rebelles. Néanmoins, le contact aurait été interrompu début 2018. Washington n’apporte pas encore d’éléments attestant d’une dissidence efficace au sein de la haute hiérarchie militaire à Caracas. Maintes fois évoquée, jamais vérifiée.
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