Les Vénézuéliens entament ce jeudi 27 juillet leur deuxième et dernier jour de grève générale. Ce mercredi 26 juillet, elle a été suivie par 92% de la population selon l'opposition mais a fait deux victimes, dont un adolescent de 16 ans. En plus de la mobilisation populaire, l'administration américaine a annoncé de nouvelles sanctions contre 13 personnalités du pays.
Le Trésor américain sanctionne 13 personnalités proches du président vénézuélien Nicolas Maduro, des anciens ministres, des militaires ou encore des dirigeants de l'entreprise nationale pétrolière. Parmi ces personnalités, on retient surtout Tibisay Lucena, l'actuelle présidente du Conseil national électoral. C'est elle qui coordonne tout le processus du vote de l'Assemblée constituante, prévu ce dimanche 30 juillet. Elle est la principale cible des sanctions américaines car elle incarne la ligne dure face à l'opposition depuis le début de la crise.
Ces sanctions sont symboliques. Elles gèlent les comptes bancaires et le patrimoine aux États-Unis de ces 13 personnalités pro-Maduro. Elles leur refusent également tout visa à l'avenir pour voyager sur le sol américain. Mais le secrétaire du Trésor, Steven Mnuchin, ne compte pas en rester là: « Chaque personne qui participera à l'Assemblée constituante et qui affaiblit le processus démocratique au Venezuela doit savoir qu'elle s'expose à des sanctions américaines ». Les noms des futurs 545 membres de l'Assemblée constituante s'ajouteraient donc à cette liste.
Un conseiller de la Maison Blanche confie qu'avec ces nouvelles pressions sur le pouvoir vénézuélien, l'administration Trump espère encore pouvoir convaincre Nicolas Maduro de renoncer au vote prévu ce dimanche 30 juillet.
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