Un côté de la devanture du palais de justice de Yopougon est occupé par des vendeurs et vendeuses d’articles divers. Notamment des fruits, des sucreries, des canettes de boisson énergisante, de la liqueur en sachet, de l’eau en sachet et des friandises. On y trouve également des gérants de cabines téléphoniques.
Pour Jules Kouassi, la tolérance dont font preuve les autorités judiciaires face à l’occupation du parking et de la chaussée jouxtant le palais de justice est inexplicable.
Outrepassant la ‘‘liberté’’ qui leur est accordée de mener leurs activités sur le parking d’une institution judiciaire de premier rang, les commerçants ont installé leurs étals jusque sur un pan de la chaussée. Rajoutant ainsi au désordre créé en ce lieu par les minicars communément appelés ‘‘gbaka’’.
Pour Jules Kouassi, la tolérance dont font preuve les autorités judiciaires face à l’occupation du parking et de la chaussée jouxtant le palais de justice est inexplicable.
« Ce qu’on voit ici est symptomatique du désordre qui règne à Yopougon et même dans tout Abidjan. Si les gens n’ont pas peur de créer l’anarchie devant la maison des juges, qu’est-ce qui peut les effrayer ? », s’est interrogé l’enseignant venu établir un acte judiciaire sur place.
Romuald Séry pense, pour sa part, qu’un accident pourrait survenir à tout moment à cause des vendeurs qui ont rétréci la chaussée.
Romuald Séry pense, pour sa part, qu’un accident pourrait survenir à tout moment à cause des vendeurs qui ont rétréci la chaussée.
« Je me demande bien quelle attitude auront les juges si un chauffeur renverse un des commerçants qui occupent une partie de la route sans être inquiétés », a questionné le jeune lycéen.
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