Les jours s’égrènent et il n’en reste plus beaucoup au Mali avant l’expiration du délai des chefs d’État de la CEDEAO. Le colonel Assimi Goïta a désormais peu de temps pour donner une suite à l’exigence de l’organisation sous-régionale.
Plus que dix jours ! C’est le temps matériel encore disponible à la transition malienne pour donner une réponse à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), dans le dossier des 46 militaires ivoiriens toujours emprisonnés.
Le dimanche 04 décembre 2022, à Abuja, lors de leur 62e Sommet ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement, les dirigeants ouest africains sont revenus sur la crise entre la Côte d’Ivoire et le Mali. La CEDEAO a convenu d’un ultimatum donné à Bamako pour la libération des soldats ivoiriens. Lequel délai expire début janvier 2023.
La période donnée par la CEDEAO court. Dix-huit jours sont déjà passés et il n’en reste plus qu’une dizaine avant la fin de l’année. Mais depuis, aucun signe apparent dans le sens la libération des soldats n’est perceptible en provenance des autorités maliennes.
Le colonel Assimi Goïta et ses collaborateurs vont-ils donner une suite favorable à l’organisation sous-régionale ? Nul ne peut prévoir la réaction de Bamako. L’espoir, lui, est nourri en Côte d’Ivoire dont les militaires sont détenus.
C’est depuis le 10 juillet 2022 que des militaires ivoiriens sont emprisonnés au Mali. 49 au départ puis 46 après la libération de trois femmes pour des raisons humanitaires, Bamako accuse ces soldats de mercenariat. Une accusation que rejette Abidjan.
Les autorités ivoiriennes soutiennent avec l’appui de l’ONU et de nombreux pays étrangers qu’il s’agit de militaires d’un contingent de soutien aux forces onusiennes basées au Mali. Depuis, leur libération est exigée par la communauté internationale.
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