Ainsi, face à cette menace que constitue la baisse continue des ressources halieutiques marines, la Côte d’Ivoire, à travers son ministère des Ressources animales et halieutiques, a pris l’initiative d’instaurer un repos biologique annuel dans les eaux marines.
L’information a été donnée par le ministre des Ressources animales et halieutiques, Sidi Tiémoko Touré, à la faveur d’une conférence de presse le jeudi 25 mai 2023, à Abidjan-Plateau.
Cette décision, dit-il, a été adoptée en Conseil des ministres depuis le 19 avril 2023. « La mesure de fermeture des pêches maritimes en Côte d’Ivoire, en plus des avis scientifiques, intègre les recommandations du Comité international pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (Iccat) », a précisé le ministre.
En effet, le repos biologique devant être mis en œuvre cette année en Côte d’Ivoire connaîtra deux phases selon le type de pêche. La phase 1 part du 1er juillet au 31 juillet 2023. Elle est appliquée aux unités de pêches artisanales et aux unités semi-industrielles. Quant à la phase 2, elle s’étendra du 1er juillet au 31 août 2023 et elle est appliquée aux unités semi-industrielles et industrielles.
Selon le ministre Sidi Tiémoko Touré, la mise en œuvre de la fermeture saisonnière annuelle de 2023 sera conduite en liaison avec d’autres ministères techniques, notamment la Défense, des Transports, l’Environnement, le Commerce.
Cette fermeture comprendra plusieurs actions prioritaires. Il s’agit, entre autres, de la prise d’un arrêté pour institutionnaliser la fermeture saisonnière annuelle des pêches maritimes ; la mise en place d’un comité de suivi de la fermeture saisonnière et d’évaluation des impacts ; la déclaration pour la fermeture saisonnière de la pêche en juin 2023 et l’organisation de patrouille en liaison avec la marine nationale et le centre de surveillance satellitaire des activités couvrant toute la zone économique exclusive de la Côte d’Ivoire.
« Le non-respect des dispositions relatives au repos biologique constitue une infraction conformément à l’article 105 de la loi sur la pêche qui prévoit un emprisonnement allant d’un à 5 ans et le paiement d’une amende de 50 à 300 millions de FCfa ou l’une de ces deux peines », a rappelé Sidi Tiémoko Touré.
A l’en croire, la fermeture saisonnière des pêches vise la préservation et la reconstitution des stocks de poissons ; l’augmentation des captures ; l’exploitation durable des ressources ; l’amélioration des revenus des acteurs de la chaîne de valeur, ainsi que la préservation des emplois.
A noter que la Côte d’Ivoire importe près de 650 mille tonnes de poisson par an et la production nationale couvre à peine 110 mille tonnes.
Cette fermeture comprendra plusieurs actions prioritaires. Il s’agit, entre autres, de la prise d’un arrêté pour institutionnaliser la fermeture saisonnière annuelle des pêches maritimes ; la mise en place d’un comité de suivi de la fermeture saisonnière et d’évaluation des impacts ; la déclaration pour la fermeture saisonnière de la pêche en juin 2023 et l’organisation de patrouille en liaison avec la marine nationale et le centre de surveillance satellitaire des activités couvrant toute la zone économique exclusive de la Côte d’Ivoire.
« Le non-respect des dispositions relatives au repos biologique constitue une infraction conformément à l’article 105 de la loi sur la pêche qui prévoit un emprisonnement allant d’un à 5 ans et le paiement d’une amende de 50 à 300 millions de FCfa ou l’une de ces deux peines », a rappelé Sidi Tiémoko Touré.
A l’en croire, la fermeture saisonnière des pêches vise la préservation et la reconstitution des stocks de poissons ; l’augmentation des captures ; l’exploitation durable des ressources ; l’amélioration des revenus des acteurs de la chaîne de valeur, ainsi que la préservation des emplois.
A noter que la Côte d’Ivoire importe près de 650 mille tonnes de poisson par an et la production nationale couvre à peine 110 mille tonnes.
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