Après neuf mois d’étude, les élèves de Côte d’Ivoire sont soumis aux examens à grand tirage. Malheureusement, cette période coïncide avec la saison pluvieuse qui devient une menace pour ces candidats aux examens.
Si ceux du Cepe ont fini en toute tranquillité, ce n’est pas le cas chez les jeunes qui présentent le Brevet d’études du premier cycle (BEPC). Soumis aux épreuves écrites du lundi 13 au 17 juin 2022, sur tout le territoire ivoirien, ces adolescents pour la plupart subissent les conséquences des pluies diluviennes.
Il est 8 heures du matin le mercredi 16 juin 2022, lorsqu’un adolescent, assit dans un véhicule en commun en provenance de Songon, laisse couler des larmes sur son visage et qui finissent par mouiller sa tenue scolaire de couleur kaki.
Interrogé par des passagers plus curieux, le gamin fait savoir qu’il est déjà en retard pour l’épreuve du matin dans son centre d’examen au collège Guichanrolain du quartier Maroc de yopougon.
« C’est dans la précipitation que j’ai quitté mon domicile à cause de la pluie malheureusement, j’ai oublié ma convocation et ma pièce me permettant d’accéder à l’école. J’ai dû me retourner. Il est déjà l’heure et moi, je suis encore ici.» a-t-il déploré en sanglot.
Du côté de Gonzaqueville dans la commune de Port-Bouet, des candidats au Bepc sont obligés de retrousser leurs pantalons et leurs jupes pour regagner leurs centres d’examens en traversant les cours d’eau occasionnés par la pluie. Même situation à Bonoua dans la région du Sud-Comoé.
Des voies ont été coupées par la route. Ce qui complique le trajet pour ces gamins qui doivent se rendre à leurs différents centres examens.
Au risque d’endommager leurs véhicules, les taximètres refusent de traverser les eaux pour aller chercher les clients particulièrement ceux présentant l’examen du Bepc. « En plus d’être mouillés, des candidats ont fini par mouiller leurs convocations en essayant de traverser les inondations. », se désole dame Annick. Y du quartier Château à Bonoua.
Puis d’ajouter qu’un jeune élève s’est fait très mal en se retrouvant au sol après avoir fait une chute dans la boue causée par la pluie. « Ses vêtements étaient sales à cause de la boue et des flaques d’eau. », a-t-elle renchéri.
Au regard de ces exemples, il faut indiquer que la pluie dans Abidjan et à l’intérieur du pays n’est pas toujours profitable aux populations.
Qui, parfois, payent un lourd tribut souvent au risque de leur vie. En témoigne l’effondrement à Attecoubé au quartier Mossikro qui a fait 08 victimes dont 06 décédées (04 adultes et 02 enfants) et 02 blessées dans la nuit du mercredi 15 au jeudi 16 juin 2022.
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