Estimée entre 1000 et 3000, la population de chimpanzés a considérablement chuté en Côte d’Ivoire. Selon l’Ong EAGLE-Côte d’Ivoire, ce phénomène au bord de l'extinction dans ce pays est justifié par le trafic de bébés en tant qu'animal de compagnie et le trafic de chimpanzés tués et vendus comme viande de brousse.
Pour Dr Normand Emmanuelle, responsable de l'Ong WCF Côte d’Ivoire, la situation des chimpanzés est très critique parce que les zones forestières, leur habitat, continuent d’être dégradées.
« Aussi, les femelles chimpanzés font un bébé tous les 5 ans. Il est donc impossible que la population augmente rapidement » a-t-il rappelé.
Capturés dans leurs habitats naturels et élevés en captivité, ces animaux en cage sont isolés et privés de la capacité d'expression.
Leur bien-être se détériore rapidement. Cette perception est partagée par Akatia, une ONG qui œuvre activement pour la réhabilitation des chimpanzés issues du trafic en Côte d’Ivoire et la protection de la faune et flore sauvage dans les forêts de Comoé 1 et Yapo Abbé où sont implantés les sanctuaires des chimpanzés et petits singes. L’ONG estime en effet que les chimpanzés ne sont pas des animaux de compagnie.
Arrachés à leurs mères, les bébés vivent un terrible traumatisme. L’idéal pour cette espèce, est de vivre en collectivité avec ses congénères pour développer une vie sociale. Car en grandissant, cet animal sauvage n’est plus maîtrisable et peut devenir très agressif et s’attaquer violemment aux humains.
Pour rappel, au premier semestre de l’année 2023, ce sont au total deux (02) chimpanzés qui ont été saisis en Côte d’Ivoire. L’un a été saisi en mai à Guiglo par le Ministère des Eaux et Forêts (Minef) avec le concours des ong Akatia et EAGLE Côte d'Ivoire.
Et l'autre dans la ville de Bouaké par le Minef avec le concours de l’ong Akatia. Des actions qui témoignent de l’intérêt des autorités ivoiriennes pour la protection des chimpanzés
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article