"En cette fin d’année 2021, j’ai procédé à la signature d’un décret de remise gracieuse de peine au bénéfice de près de 2500 détenus qui recouvreront la liberté", a déclaré le président ivoirien, dans un discours à la Nation à la veille de l'an 2022.
Il a toutefois fait savoir que "cette mesure ne concerne pas les personnes condamnées pour crime de sang".
Ce qui sous-entend que les prisonniers de la crise post-électorale de 2010-2011, incarcérés dans cet esprit, ne pourront pas recouvrer la liberté.
L'ex-président, Laurent Gbagbo, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) dans l'affaire de crimes liés à la crise post-électorale de 2010-2011, avait plaidé auprès de M. Ouattara afin d'user de ses prérogatives pour libérer les détenus de cette grave crise qui a fait plus de 3 000 morts dans le pays.
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