
« La fourniture d’un certificat médical n’est plus une condition pour dénoncer les cas de violences sur le genre », a fait savoir le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, lors du compte-rendu du Conseil des ministres du mercredi 22 septembre 2021, à Abidjan.
Mieux, le ministre de la Communication, des Médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly, a ajouté que si un certificat médical n’est pas produit par la victime, l’officier de police judiciaire est en droit de demander un certificat, mais qui ne sera pas à la charge de la victime.
« Le procureur peut demander l’avis de tout expert de faire des analyses, mais ce n’est pas à la charge de la victime. Cela rentre dans les frais judiciaires qui sont supportés par l’administration judiciaire », s’est-il voulu très clair.
Selon le porte-parole, cette loi a déjà été adoptée par le gouvernement ivoirien et est présentement sur la table de l’Assemblée nationale.
Notons que l’adoption de cette loi vient résoudre un gros problème souligné par le Conseil national des droits de l’homme (Cndh). Au dire de cette structure dirigée par la présidente Namizata Sangaré, le certificat médical constituait un frein au traitement des cas de viol en Côte d’Ivoire.
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