Côte d’Ivoire / Cent-vingt-une espèces de poissons répertoriées dans le fleuve Bandama par des chercheurs ivoiriens

Des enseignants-chercheurs de l’université Nangui Abrogoua (UNA) ont répertorié un total de 121 espèces de poissons dans le fleuve Bandama grâce à la méthode de l’ADN-environnemental, une approche de caractérisation rapide de communautés animales et végétales et de suivi de la biodiversité des habitats aquatiques.

Ces chercheurs et enseignants-chercheurs ont présenté leurs résultats lors d’un atelier de restitution du projet « Utilisation de l’ADN environnemental comme outil d’aide à la conservation de la biodiversité des eaux douces de Côte d’Ivoire : cas du fleuve Bandama ».

l’activité s’est tenue jeudi 07 juillet 2022 à l’université Nangui Abrogoua d’Abobo-Adjamé en présence des autorités académique et des représentants du Fonds de partenariat pour les écosystèmes critiques (CEPF) et la compagnie NatureMetrics.

« Cent vingt-une espèces de poissons ont été répertoriées par ces chercheurs dans le fleuve Bandama à l’issue des études qui leur ont également permis d’élaborer des protocoles de suivi pour améliorer la biodiversité des eaux douces en Côte d’Ivoire », a souligné, le co-coordonnateur du projet, Pr Allassane Ouattara.

Pour sa part, le président de l’université Nangui Abrogoua, Pr Tano Yao, a dit être satisfait de voir son institution abriter ce tout nouveau laboratoire d’extraction d’ADN.

Il a traduit sa reconnaissance aux enseignants-chercheurs et aux partenaires de l’UNA pour leur implication dans la résolution des questions liées à la gestion des écosystèmes critiques.

Il s’est dit prêt à les accompagner dans l’utilisation de cette nouvelle technique, fruit de leur coopération entre la compagnie NatureMetrics (Grande Bretagne) et le Fonds de partenariat pour les écosystèmes critiques.

L’atelier de restitution a été marqué par des communications sur le suivi de la biodiversité dans les aires protégées et dans les habitats critiques, l’état d’avancement du Plan d’actions biodiversité du projet de barrage de Singrobo et le renforcement des capacités en biologie moléculaire pour l’analyse de la biodiversité.