Des acteurs de la culture ivoirienne ont été exhortés à l’industrialisation du secteur à travers une chaine de production plus professionnelle, des produits de qualité et diversifiés pour un meilleur repositionnement de la culture.
Le directeur de la règlementation et du contentieux du ministère de la Culture et de la Francophonie, Hervé Abissa, a fait cette exhortation lors de la rencontre d’échange « sur la protection des droits culturels », initiée par le Conseil national des droits de l’homme (CHDH), mardi 26 avril 2022 à son siège.
Pour M. Abissa, le repositionnement de la culture ivoirienne demande de faire de ce secteur une industrie avec plus de production, assortie de financements plus importants, afin de permettre aux artistes et autres acteurs culturels de vivre de leur travail.
Il entend compter sur la CNDH pour un accompagnement à la sensibilisation et à la promotion des œuvres culturelles, notamment pour la lutte contre le piratage et la rétrocession des droits d’auteur et de voisinage.
Le repositionnement de la culture repose également sur la valorisation des facteurs historiques, linguistiques et psychologiques du pays, a soutenu le conférencier de la rencontre, André Kamaté.
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