Des jeunes ivoiriens et ceux du Conseil national des jeunes maliens de Côte d’Ivoire ont décidé de travailler en symbiose pour obtenir pacifiquement la relaxe des soldats ivoiriens arrêtés le 10 juillet 2022, à l’aéroport de Bamako, la capitale du Mali.
Cet accord a été convenu, mardi 23 août 2022, au terme d’une rencontre entre les responsables du Haut conseil des maliens de Côte d’Ivoire, du Conseil supérieur de la Diaspora malienne en Côte d’Ivoire, et ceux du Conseil national des jeunes maliens de Côte d’Ivoire ainsi que les membres du mouvement « Je suis 49 », rapporte une note d’informations transmise à l’AIP.
« Nous avons convenu d’une dynamique d’actions qui finira de convaincre tout le monde sur la fraternité légendaire qui nous caractérise, nous Ivoiriens et les Maliens (…) Nous avons décidé de travailler de concert pour la libération de nos frères », a affirmé le porte-parole du mouvement « Je suis 49 », Yéo Pépégaligui, au sortir de la réunion dans les locaux du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), à Abidjan-Cocody.
Il a indiqué, en outre, que l’objectif des actions annoncées, notamment les sit-in devant l’ambassade du Mali, étaient d’interpeller les autorités de Bamako sur la situation des 49 soldats ivoiriens.
Pour la partie malienne, Traoré Aboubacri, vice-président du Conseil supérieur de la diaspora malienne en Côte d’Ivoire, s’est réjoui de l’ambiance qui a prévalu pendant les échanges.
« Nous avons compris que ces jeunes sont animés de la volonté d’apaiser les tensions qui existent en ce moment entre les autorités de nos deux pays. Et nous avons décidé de conjuguer nos efforts », a déclaré M. Traoré.
Quant à la cheville ouvrière de cette rencontre, Issiaka Diaby, par ailleurs président du Collectif des victimes en Côte d’Ivoire (CVCI), il a expliqué son action part de son désir de préserver les bonnes relations entre les peuples malien et ivoirien.
« Depuis l’annonce de l’annulation du concert des artistes maliens, nous avons compris que nous devions agir à titre préventif et éviter que des victimes ne se créent à nouveau. Nous avons donc voulu créer un cadre pour que nos jeunes et nos frères maliens se parlent et puissent trouver ensemble des solutions. Nous sommes donc heureux de constater que tout s’est bien passé et que chacun repart avec des assurances », a soutenu M. Diaby.
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