Trente-quatre agents de la police nationale, commis à la surveillance des frontières dans la partie Nord du pays, renforcent leurs capacités de réaction et d’action, dans le cadre d’un atelier intégrant la stratégie gouvernementale de veille face aux enjeux sécuritaires, marqués notamment par la lutte contre la traite des êtres humains, le trafic illicite de migrants et la lutte contre le terrorisme.
La ville d’Odienné accueille, depuis jeudi 1er juillet 2021, la session de formation. Les participants proviennent notamment des postes frontaliers de Nigouni (Tengrela, frontière Mali) de Tiéfenzo (Tienko-région du Folon- frontière Mali) et des commissariats de Minignan et de Gbéléban (frontière Guinée).
Durant trois jours, ces agents vont être formés suivant un programme de 12 modules abordant les thématiques notamment de la gestion des flux migratoires et de l’identification des victimes de trafic et de traite. La législation internationale nationale ainsi que les tendances de ces deux phénomènes dans le contexte ivoirien leur seront aussi enseignées.
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) conduit l’activité, dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Renforcer les capacités des autorités de la Côte d’Ivoire pour apporter une réponse intégrée à la traite des êtres humain et au trafic illicite de migrants » (COCOTIP).
Un programme de trois ans, financé par la République fédérale d’Allemagne, consiste en la construction et l’équipement de trois postes de police frontière. Ainsi que le renforcement des capacités des autorités frontalières, notamment les officiers de première ligne aux points d’entrée du pays.
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