L’INADES-Formation et la Coalition pour la protection du patrimoine génétique africain (COPAGEN) ont décidé de susciter l’éveil des consciences sur les problèmes posés par le changement climatique, spécifiquement dans le secteur agricole et la pêche artisanale.
Ils ont initié, mardi 06 septembre 2022 à Abidjan, une journée de réflexions et de partage d’expériences sur la question, en vue de renforcer les capacités des acteurs sur les enjeux pour une meilleure implication dans les actions d’adaptation et de résilience au changement climatique.
« L’objectif principal est d’amener les différents acteurs à partager nos expériences en matière de changement climatique et à faire connaître les impacts du changement climatique à des gens parce que, la question du changement climatique est devenue un enjeu assez important pour nos sociétés et du coup, il est important pour nous de construire des espaces autour de cette question », a déclaré le secrétaire général de l’INADES-Formation, Séna Adessou.
Pour lui, cette action vise également à faciliter la diffusion de l’information et créer des synergies d’actions autour de la question climatique, pour produire de la connaissance et des idées qui vont non seulement aider à atténuer les effets du changement climatique mais aussi à s’y adapter.
« Ce que nous faisons aujourd’hui, c’est de capitaliser les initiatives que mènent les organisations paysannes en matière d’adaptation au changement climatique. Nous allons partager quelques bonnes pratiques des paysans, des femmes, des jeunes développées dans les zones rurales pour s’adapter au changement climatique avec les participants », a conclu M. Séna.
Le secrétaire exécutif de la COPAGEN, Sikéli Jean-Paul, a ajouté que de façon prospective, une réflexion sera menée sur les solutions en vue de l’atténuation ou de l’adaptation au changement climatique. « Pour nous, les paysans sont dépositaires de connaissances holistiques, traditionnelles qu’il faut promouvoir et mettre à profit dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques », a-t-il indiqué.
Aux dires de M. Sikéli, le changement climatique n’est pas une fatalité quand bien même il reste une réalité qui touche durement les populations. « Il convient d’avoir une connaissance aiguisée sur cette problématique à l’effet de prendre les mesures idoines pour vivre avec ce phénomène. Ce n’est pas une fatalité, puisqu’il y a des mesures correctives qui peuvent être prises pour pouvoir vivre sans que cela ait des conséquences dommageables sur notre vie », a-t-il exprimé.
Cette journée de réflexion a réuni des organisations de producteurs agricoles, de pêche artisanale, d’aquaculture, d’ONG, de la Chambre nationale d’agriculture, entre autres.
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