L’orpaillage est la principale agression du parc national de la Comoé (PNC), car représentant à lui seul 82% des cas d’agressions que subit cette aire protégée, à annoncé le directeur de la zone Nord-est (DZNE) de l’office ivoirien des parcs et réserves à Bouna.
L’information a été livrée lors de la réunion de l’équipe de pilotage (EP) du PNC tenue jeudi 22 décembre 2022 à la direction de zone Nord-Est (DZNE) de l’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR) à Bouna.
Selon des témoignages, l’orpaillage est pratiqué par des non nationaux avec la complicité d’autochtones.
Chaque jour, ce sont plusieurs groupes d’orpailleurs clandestins qui sont pourchassés dans le parc par les commandos forestiers.
En 2020, il a été enregistré une hausse cconsidérable de cette activité illicite au sein du parc de la Comoé.
Le directeur de la DZNE, le lieutenant-colonel Kouadio Roger, a expliqué que la recrudescence du phénomène d’orpaillage a amené l’OIPR à mettre en œuvre des stratégies innovantes au nombre desquelles la surveillance aérienne du parc, à travers l’usage des drones et bientôt des avions de type ULM pour aider à renforcer cette surveillance.
En 2022, c’est une centaine d’orpailleurs qui a été mise aux arrêts et condamnée par la section de tribunal de Bouna à des peines allant de six mois à deux ans de prison ferme avec des amendes atteignant 50 millions de francs CFA.
La réunion de l’équipe de pilotage (EP) du parc national de la Comoé a enregistré la présence des préfets Doumbia Yacouba et Joseph Kpan Droh et s’est déroulée sous la présidence du directeur général de l’OIPR, le général Adama Tondossama.
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